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Comment les retailers peuvent-ils lutter contre le crime organisé dans les magasins ?

Le vol à l'étalage dans les magasins est un problème majeur pour de nombreux retailers à l’heure actuelle. Les malfaiteurs du crime organisé dans les magasins ne contentent plus d'approches furtives ou discrètes pour commettre des vols. Ils entrent désormais de manière flagrante dans les boutiques, recourant à l’intimidation ou à la violence pour vider les produits des étagères et s’enfuir avant même l’intervention des forces de l’ordre.

La communauté du retail est sous tension. Les vols subis relevant du crime organisé surviennent à une période où les retailers sont également confrontés à de nombreux autres problèmes, qu'il s'agisse des difficultés liées à la chaîne d’approvisionnement et à la logistique, ou au recrutement et à la fidélisation des employés pendant la pandémie. En plus des pertes dues au crime organisé, de nombreux magasins ont dû fermer des emplacements vulnérables, puis supprimer des emplois et des ressources indispensables aux communautés dans lesquelles ils exerçaient leurs activités.

Dans cet article de blog, nous allons aborder plus en détail les raisons pour lesquelles l’activité criminelle devient incontrôlable et comment les retailers peuvent unir leurs forces à l’aide de technologies collaboratives pour lutter contre les vols avec vandalisme.

Pourquoi les vols à l'étalage dans les magasins ont-ils augmenté ?

La pandémie de COVID-19 a exacerbé une épidémie de vols à l'étalage dans le retail, principalement parce que l’obligation de porter un masque offre aux voleurs un anonymat qu’ils n’avaient jamais eu auparavant.

Les confinements, les restrictions de capacité et la mise en quarantaine liés au COVID-19 ont également eu un impact direct sur le nombre d’employés dans les magasins. Parce que les ressources des forces de l’ordre sont plus limitées et les sanctions pénales peu sévères, le crime organisé dans le retail est devenu une entreprise à faible risque et à haut rendement qui connaît une forte hausse dans tous les États-Unis.

Dans de nombreux États, le seuil faisant du vol un crime a aussi été rehaussé de manière significative. Pour être qualifié de délit majeur, le vol doit désormais afficher un montant minimum allant de 900 $ à 2 500 $ par incident dans les villes et les juridictions les plus durement touchées. Ces lois, visant à réduire la surpopulation carcérale, ont par inadvertance renforcé les vols à l'étalage dans les magasins.

La probabilité d’être appréhendé, poursuivi ou incarcéré étant minime, les malfaiteurs n'hésitent pas à briser des vitrines. Les marchandises volées sont ensuite revendues à des receleurs (vendeurs de biens volés) pour un prix moyen de 10 à 20 % du prix au détail. Les receleurs monétisent ensuite les produits via des marchés en ligne et des retours en magasin, ou troquent les marchandises contre d’autres produits et services illicites.

Le véritable impact du vol avec vandalisme lié au crime organisé dans les magasins

Ces incidents liés au crime organisé dans les magasins ne sont pas des délits mineurs sans victime. Les employés qui bravent déjà la pandémie ont peur de revenir sur leur lieu de travail. Et les clients évitent de faire leurs achats dans les magasins touchés, craignant pour leur sécurité.

En raison de problèmes de responsabilité, les agents de sécurité embauchés ont pour instruction de ne pas intervenir physiquement. La confrontation avec un délinquant potentiellement violent présente un risque pour les clients, les employés et même la réputation de la marque.

Pour les retailers, le vol à l'étalage dans les magasins va au-delà des risques habituels de perte de rentabilité. Ce fléau est désormais un problème opérationnel qui pousse les équipes dirigeantes à remettre en question la rentabilité des emplacements physiques :

  • Comment faire en sorte que nos employés se sentent en sécurité pendant leur prochaine journée de travail ?

  • Comment rétablir la confiance et le sentiment de sécurité de nos clients en magasin ?

  • Dans quelle mesure cette expérience affectera-t-elle notre marque et notre réputation ?

  • En combien de temps pouvons-nous réparer les dégâts, réapprovisionner nos produits et offrir à nouveau à la communauté des achats pratiques en magasin ?

  • Est-il possible, d’un point de vue financier et opérationnel, de rouvrir le magasin au même endroit, sachant qu’il risque de subir une autre attaque ?

 

Après des incidents répétés, la réponse de certains retailers à cette dernière question était claire : non. Et les fermetures de magasins ont des conséquences pour les communautés, qui perdent des opportunités d'emploi et l'accès à des biens et services de première nécessité.

Les retailers peuvent lutter contre le crime organisé en magasin grâce à la gestion collaborative des preuves

Quelle est la meilleure façon pour les retailers de lutter contre le crime organisé dans le retail ? Compiler des preuves au moment des vols et collaborer avec les forces de l’ordre et les services du procureur afin de constituer des dossiers dont les montants justifient des poursuites sérieuses.

Un seul cas de vol à l'étalage ne saurait suffire à inculper des suspects. Mais si les retailers collaborent pour partager des preuves, ils peuvent être en mesure de démontrer qu’une entreprise criminelle est à l’œuvre. Et cela peut inciter les forces de l’ordre et le procureur à prendre des mesures.

Les retailers qui ont affecté des équipes au problème du crime organisé dans les magasins, conviennent tous que les preuves compilées permettent d’avoir une vision globale de la situation. Enregistrements vidéo des vols d'origine, suivi du lieu d'entreposage des biens volés et méthode de monétisation finale : toutes ces informations sont nécessaires pour constituer un dossier.

Des outils comme Genetec Clearance facilitent grandement ce travail. Cette solution de gestion des preuves numériques permet aux retailers de compiler rapidement des fichiers vidéo, des analyses, des lectures de plaques d’immatriculation, des vidéos enregistrées par des passants sur leur téléphone et des publications sur les réseaux sociaux dans un emplacement sécurisé.

À l’aide de Clearance, les gestionnaires des dossiers peuvent envoyer aux différents intervenants des liens sécurisés leur permettant de fournir des preuves supplémentaires, et utiliser la même méthode pour permettre aux forces de l’ordre de consulter et enregistrer les fichiers.

Ils peuvent également attribuer des privilèges uniques aux utilisateurs qui ont besoin d’un accès spécifique au dossier. De plus, toutes les activités sont automatiquement enregistrées par Clearance. Ainsi, les utilisateurs ne peuvent consulter, ajouter ou télécharger des fichiers qu’en fonction de leurs autorisations, et la chaîne de responsabilité est toujours respectée dans son intégralité.

Au fil de la constitution du dossier, toutes les informations et preuves peuvent être partagées avec les forces de l’ordre, les procureurs et les autres parties prenantes. Si les responsabilités changent, l’administrateur du dossier peut ajouter ou supprimer des privilèges utilisateur à tout moment.

Comme Clearance est une solution basée sur le cloud, il est possible de compiler des dossiers volumineux à partir de plusieurs sources sans restrictions liées à la taille de fichier, au volume de stockage ou à des logiciels propriétaires. Il n’est pas non plus nécessaire de télécharger des lecteurs vidéo ou de convertir des fichiers dans des formats spécifiques, car la solution de gestion des preuves numériques s'en charge automatiquement.

Clearance minimise les coûts et la complexité pour les équipes de prévention des pertes, les forces de l’ordre et les avocats, ce qui permet de compiler plus rapidement des dossiers liés au crime organisé dans les magasins avec tous les éléments nécessaires.

Il est temps d’agir contre le crime organisé dans le retail

Selon la National Retail Federation, le crime organisé dans les magasins aux États-Unis a connu une augmentation de 60 % depuis 2015, et près de 70 % des retailers ont observé une hausse en 2021. Les incidents violents étant également à la hausse dans les commerces, il est plus que jamais nécessaire que tous les retailers travaillent ensemble pour arrêter les malfaiteurs, les poursuivre en justice et obtenir des condamnations.


Editeur: Genetec
Publié le 16 Mar 2022
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